2019, un personnage mystique déboule sur les ondes. Sortie tout droit d’un univers fantasma-gore-ique, on la regarde, bouche bée de tant de beauté ébène.
La meuf en impose. Ses tatoos c’est pas de la décalco.
« Les mains levées vers le ciel », LOUS s’impose et fait partie du crew des reines de la soul avec un brin de rap. Curieux mélange aux premiers abords, mais la belgo-congolaise manie ça avec un naturel déconcertant. Avec ses YAKUZA*, sa bande sur scène comme en coulisse, elle s’affranchit de son parcours fragmenté en laissant place à des mélodies tendres et bien placées.

« La vie est une chienne qu’il faut tenir en laisse » fredonne-t-elle à ses débuts. La tête haute, le regard loin, LOUS est une femme libre, puissante et envoutante.